44 ème Congrès de la FNACA

Mes Chers Amis,

Je voudrais, pour cette chronique hebdomadaire vous parler du 44 ème Congrés Départemental de la FNACA qui s'est déroulé le dimanche 7 avril 2013.

Cette année, ce ne sont  pas moins de  760 adhérants gardois qui se sont déplacés au Grau du Roi pour assister à ce congrès !

760 anciens combattants, 760 morceaux de notre histoire, 760 mémoires de cette guerre !

C'est avec beaucoup d'émotions, de respect et de solennité que j'ai assisté à ce congrès.

Je vous communique le discours que j'ai prononcé Dimanche devant une salle Jean Pierre Cassel pleine.

Permettez moi, tout d'abord, de vous souhaiter la bienvenue dans notre ville du Grau du Roi, qui a toujours acordé une attention particulière à vos associations.

Témoins le baptême du quai du 19 Mars en 1975 et les six congrès que nous avons eu le privilège d'organiser sur notre cité maritime.

Aujourd'hui, ce qui nous réunit pour la sixième fois pour l'organisation de ce 44 ème congrès, nous le devons d'abord à deux hommes, Monsieur le Maire, Etienne MOURRUT qui regrette de ne pouvoir être des nôtres en ce moment, et le Président local Jean Baptiste HOUNY. Deux hommes de votre génération, qui ont toujours eu à coeur de rappeler le devoir de mémoire auquel vous nous conviez chaque année.

En second lieu, je voudrais vous part de l'évocation personnelle que je peux avoir de cette période.

La première image est celle d'un soldat dont on ramène le corps : le Capitaine François de Mirman, décédé le 16 septembre 1959, à la tête de sa compagnie à Zeggar en Algérie, à l'âge de 39 ans et auquel les enfants de l'école de la république d'alors viennent rendre un dernier hommage.

Le second souvenir gravé dans ma mémoire est celui d'une image qui m'avait heurté à l'époque : des chalutiers plus gros que ceux du Grau du Roi, rentrant dans le canal, avec, à leur bord, des hommes, ce qui était normal, mais aussi des femmes et des enfants et du linge étendu.....des navires de l'exode.

Devenu adolescent, je me suis souvent questionné sur le comportement que j'aurais eu si j'avais du faire face à une telle situation.

Je m'interrogeais sur le sacrifice d'une génération qui, pensant jouer le rôle de pacificateur, s'est retrouvé confrontée à une véritable guerre avec toutes les conséquenses que cela comporte.

Aujourd'hui, je ne peux que comprendre votre positionnement, car le cessez le feu est une trace certainement indélébile, qui nous appelle à un devoir de mémoire, celui que nous célébrons ici, dans notre chère commune du Grau du Roi.

A lundi prochain, si vous le voulez bien

Amicalement, Léopold Rosso

Mon intervention pour le vote du dernier budget de ce mandat

Mes Chers amis,

Hier nous avons voté le dernier budget de cette mandature 2008 - 2014

Je me permets de vous mettre l'intervention que j'ai faite au nom du groupe majoritaire.

Le texte peut paraître long mais il me semble qu'il vous intéressera.

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En préambule, je voudrais revenir sur la déclaration de notre collègue de l’opposition lors du Débat d’Orientations Budgétaires pour lui signifier que l’articulation de son discours, reposant sur des termes dont la sémantique est pour le moins inappropriée. En effet, Monsieur CRAUSTE élucubre, sans le savoir, comme Monsieur Jourdain faisait de la prose.

Si je m’en tiens à la virtualité du mandat, comment afficher un tel argument au regard des réalisations bien concrètes qui ont été effectuées et qui sont en cours ?

Le virtuel, par définition, n’étant qu’en puissance un état de simple possibilité par rapport à ce qui est acté, c’est pour le moins se voiler la face et faire preuve d’un négativisme, pour ne pas dire de cécité, voire de malhonnêteté intellectuelle que de qualifier ce mandat de virtuel.

Je ne me lancerai pas dans une énumération des réalités que vous qualifiez de virtuelles, ce serait trop long … mais, les appartements de la Résidence Christophe Colomb abriteraient-ils des extraterrestres ? la maison de retraite serait-elle inoccupée ? les résidences du Levant et Lou Miejour seraient-elles des résidences de vacances ?

Quant au caractère dispendieux du nouvel hôtel de ville, encore une fois, vous vous trompez de cible. Cet hôtel de ville, dont la fonction première est de rassembler sur un même lieu un certain nombre de services aujourd’hui éclatés, n’a que le coût que cette construction engendre au regard de la surface qu’il occasionne. Si, encore une fois, l’on peut discuter de son emplacement, on ne peut vous laisser dire que son architecture a un caractère massif, au vu de ce qui a été implanté dans les années 70 dans un environnement proche.

Je vous concède une vérité : c’est que son coût global effectivement avoisinera les 10 millions d’euros TTC, sachant qu’indépendamment des 6 millions concernant les travaux, il faudra ajouter la maîtrise d’œuvre, les assistants divers, le mobilier, les imprévus comme par exemple les 100 000 € occasionnés par votre action en justice. A ce jour, nous avons réglé sur ce bâtiment, depuis 2005, 2 208 352 € qui ont été financés par un emprunt d’un million d’€ et le reste sur les fonds propres.

Ce coût, il faut le rapprocher en proportionnalité d’édifices revêtant le même caractère, par exemple la mairie de Montpellier dont le coût prévisionnel était autour de 100 millions d’euros pour terminer à 130 millions d’euros.

Mais encore une fois, vous semblez faire fi de la gymnastique budgétaire qui va permettre d’abonder dans un an, le budget d’investissement à hauteur de 2 millions d’€ en récupération de la TVA occasionnée par le coût de cet établissement.

Comprendrez-vous enfin un jour que sans opérations d’équipement, le budget investissement se limite à l’emprunt, aux amortissements et aux provisions venant de l’excédent, alors que le FC TVA représente un concours non négligeable instauré par la dynamique créée par l’investissement. À N+1, ce sont 2 millions d’€ venant de l’opération mairie, qui viendront abonder le budget investissement.

Nous verrons bien, une fois de plus, à qui l’avenir donnera raison, mais il est une notion que l’on se doit de dénoncer : c’est l’inadéquation du vocabulaire employé à l’encontre de cet établissement.

En effet, la mairie, que vous qualifiez « d’enquestre », vous essayant à la littérature occitane, encore une fois de manière inappropriée, n’est pas comme vous le dénoncez, la maison du maire, mais bien la maison communale, la maison de tous les citoyens d’un territoire, la maison des graulennes et des graulens.

Vous parlez aussi d’épargne brute et d’épargne nette. J’espère que vous en saisissez bien toutes les nuances, et dans cette configuration, vous évoquez à la marge un surendettement fixé à 12 années de remboursement au lieu des 10 années généralement préconisées. Ce n’est pas révélateur et significatif d’une capacité de désendettement insuffisante, car cette durée peut effectivement varier d’une année à l’autre.

Pour en revenir à l’actualité, vous semblez souffrir soit d’une incompréhension flagrante, soit d’une provocation candide, en termes d’analyse budgétaire.

Incompréhension flagrante quant aux mécanismes budgétaires des finances publiques, avec une interprétation au premier degré qui semble dénuée d’analyse objective, surtout en ce qui concerne la dette.

C’est de notoriété publique : on fait dire que ce que l’on veut aux chiffres… mais il semble, pour le moins dans le cas présent, que l’assimilation inconvenante que vous faites entre le budget principal et les budgets annexes, sans parler de la population DGF, dénote un partisanisme aveugle.

En effet, comment conjuguer la dette du budget principal, qui est de l’ordre de 43 millions d’euros et celle du domaine locatif de l’ordre de 23 millions d’euros, faisant à elles deux la dette totale de la commune, pour avancer un endettement par habitant par rapport aux communes de même strate, qui donne des sueurs froides à ceux qui veulent l’entendre.

La vraie dette du contribuable graulen, c’est-à-dire celle du budget principal se situe bien en-deçà de ce que vous avancez 2 700 € par habitant, à presque 1 600 € et celle du domaine locatif ne touche en aucun cas le portefeuille des ménages graulens, et le moment venu, ils sauront faire la différence.

Vous persistez dans le mensonge ou alors votre discours assimilable à une provocation candide n’en est que plus dangereux.

On peut se demander si vous comprenez bien les passerelles budgétaires qu’occasionne la comptabilité publique entre les budgets d’investissement et de fonctionnement, et si vous saisissez toute la pertinence comme je le souligne plus haut, de l’abondement du budget investissement, que ce soit au travers de la récupération de la TVA, de l’excédent de fonctionnement, des amortissements et bien évidemment de l’emprunt.

Ma troisième argumentation repose sur vos sources d’informations dont certaines, si elles s’avèrent pertinentes, d’autres demeurent farfelues, pour ne pas dire ubuesques.

Comment vous laisser dire que rien n’est sorti de terre pour loger les graulennes et les graulens ? A vous entendre, les nombreux graulens invités à la présentation de l’opération des Orchidées seraient amnésiques !

Comment vous laisser propager le doute sur la réalisation de la salle polyvalente ?

Comment imaginer que les espaces de l’hôpital ne seront pas renaturalisés et vous interroger sur le coût de la démolition ? La démolition des bâtiments aurait certainement coûté moins cher avec une participation de la région par exemple ! La renaturalisation de l’espace que vous n’avez jamais envisagée puisque vous étiez partisan de l’ancien hôpital !

La création d’une nouvelle salle au service des associations serait d’une telle nécessité selon vos dires que la vie associative graulenne serait compressée dans des locaux trop exigus pour elle, pourtant cela ne semble pas être le cas !

Non vraiment, votre positionnement ressemble fortement à de l’immobilisme, et synonyme de frein au développement et s’apparente à celui d’un louvoyeur qui ne sait plus trop comment s’en sortir dans son discours et dans sa posture politique, qu’il a même parfois une certaine honte à afficher son appartenance à un parti politique, le parti socialiste.

Oui, nous continuons d’investir parce que la croissance est liée à cette dynamique ainsi que la création d’emplois et nous nous posons en moteur de l’économie.

Oui, nous sommes en capacité d’honorer aujourd’hui la dette sans augmenter la pression fiscale, et c’est ce qui vous gêne.

Oui, notre excédent de budget de fonctionnement permet de rembourser le capital et les intérêts de l’emprunt, signes de bonne santé budgétaire.

Et pour corroborer la politique que nous pratiquons, je vais vous prendre un exemple simple : l’Hôtel Résidence de Camargue, votre cheval de bataille, assimilable plus à Rossinante la monture de Don Quichotte qu’à un pur-sang évoluant à Enghein ou à Auteuil, puisqu’il vous en a fallu un à chaque mandat,

après le Seaquarium que vous avez tant décrié aujourd’hui un des fleurons du Gard, l’hôpital que vous vouliez restructurer dans l’ancienne bâtisse, l’école maternelle de Port Camargue qui a oxygéné notre communauté éducative et dont vous contestiez également la situation. Je ne vais pas revenir sur les Orchidées contre lesquels vous avez voté ou les logements en accession à la propriété …

Comme vous aimez bien faire parler les chiffres, nous allons les faire parler : de 2006 à 2012, les dépenses occasionnées par l’achat de cet établissement se montent à 11 191 757 € comprenant intérêt et capital de la dette, ainsi que les travaux d’embellissement.

Dans le même temps, les recettes s’élèvent à 14 903 750 € comprenant le loyer de l’établissement qui couvre, à lui seul, avec 11 249 509 € les dépenses occasionnées lors de cette période ; la différence provenant des placements financiers et de l’emprunt contracté pour les travaux.

Dans le même ordre d’idées, je vais vous prendre un autre exemple : le domaine locatif.

Pour l’année 2012, le remboursement de l’emprunt s’élève à 2 185 735 €. Retenez bien ce chiffre ! Si nous ajoutons les loyers émanant du Seaquarium, de la Maison de Retraite, de l’Hôtel Résidence, du Village Vacances et du Camping, nous atteignons le chiffre de 2 900 312 €, soit un excédent de 636 188 € qui vient abonder suivant les choix budgétaires, le budget principal.

Ce budget que nous vous avons présenté est un bon budget, un budget adapté à une situation, il est vrai, inquiétante, un budget qui privilégie encore l’investissement, c’est-à-dire l’activité, la création de richesses, l’emploi, la croissance ; en fait, tout le contraire du triste spectacle que nous livre un gouvernement à la ballote, taillant à la hache dans les crédits d’investissements, jetant en pâture les problèmes sociétaux qui trouveraient sûrement les solutions dans une société apaisée, rassemblée, confiante et active.

A vous entendre, nous creuserions le déficit de cette ville à coups de godets de pelles mécaniques ! Nous ne sommes pas dans cette dimension-là, car la raison et la sagesse ont toujours guidé notre action.

Lorsque j’évoque les grands dossiers de notre commune, votre attitude, votre positionnement ne sont pas sans rappeler les batailles perdues de François Hollande depuis son arrivée à la tête de notre pays.

Aujourd’hui, les interrogations sont multiples : interrogations sur les retraites dont le déficit devrait atteindre 21 milliards d’€ en 2017 !

Interrogations sur le logement quant à la destination du 1 % dédié à son développement !

Interrogations sur l’utilisation des 31 milliards destinés à la formation professionnelle, gérés sans contrôle effectif et en dépit du bon sens !

Interrogations sur les marches arrière mises en œuvre dans chaque ministère, lesquels semblent tomber des nues, alors que nous sommes écrasés par un niveau de dépenses publiques représentant 57 % du PIB, parmi les plus élevés d’Europe !

Pour répondre à ces interrogations, que faut-il ? Il faut une perspective, il faut avoir envie de le faire.

Nous avons les atouts en France pour le faire ! Nous le démontrons ici, à notre petit niveau, localement.

Surtout ne pas s’apitoyer, ne pas invoquer un changement du monde ; le monde ne changera pas parce que le gouvernement français le souhaite !

Il faut se poser les vrais problèmes : comment résoudre une croissance qui ne décolle pas et des déficits qui galopent ?

Deux objectifs certes incompatibles car dans la période que nous vivons, l’on ne peut contenter tout le monde, et il faut mettre en œuvre ce que l’on appelle le courage politique. C’est ce que nous nous efforçons d’appliquer localement.

Mais nous ne sommes pas dupes, et nous apparentons cette attitude à l’image que nous donne aujourd’hui le gouvernement de celui que vous avez choisi de porter à la tête du pays.

Envolé le rêve d’une croissant à 0,8 % ; plombé l’engagement d’une réduction du déficit du PIB à 3 % ; inaccessible la promesse d’inverser « coûte que coûte » la courbe du chômage d’ici à la fin de l’année.

Trois échecs annoncés, trois batailles perdues, et cela, dès la première année d’un quinquennat ! Certes, la crise est là, il la découvre ! Certes l’engagement de la France sur la voie du désendettement est en route sur le dos des collectivités, donc des citoyens !

Vouloir réduite la dette et ne pas tomber dans l’austérité, voilà l’incapacité à laquelle se trouve confronté un état, dont aujourd’hui, on se demande s’il est piloté, et qui se fracasse sur le mur des réalités !

Pour revenir au plan local, concernant ce budget je ne le qualifierai pas de rigoureux car cela voudrait dire que les autres ne l’ont pas été et de plus le mot de rigueur s’applique à un acte, donc ici non pas au budget mais à sa gestion.

Effectivement, pratiquement identiques au budget primitif de 2012, toutes les dépenses ont été passées au peigne fin pour compenser le gel des dotations en recettes.

Nous voterons ce budget car c’est un budget solidaire faisant la part belle à l’emploi - surtout saisonnier - qui est en augmentation.

Nous voterons ce budget car c’est un budget dynamique soutenant l’activité économique avec un prévisionnel d’investissement de 13 300 000 € permettant de maintenir le développement de l’emploi.

Nous voterons ce budget car c’est un budget adapté à la situation actuelle, situation fragilisée par une crise économique et financière importante.

Nous voterons ce budget car c’est un budget prouvant la bonne gestion précédente dégageant un excédent de fonctionnement de 5 075 000 € versés à la section d’investissement.

Nous voterons ce budget, ce budget faisant encore appel à une pression fiscale nulle et c’est aujourd’hui un véritable tour de force que de pouvoir maintenir une politique offensive sans peser sur le pouvoir d’achat des ménages.

Bien évidement, nous ne nous attendons pas de votre part à une posture différente de celle des autres années.

Un budget dont vous allez un fois de plus rejeter les recettes et voter les dépenses ; il est d’ailleurs amusant de comptabiliser vos votes de 2012 à l’occasion des conseils municipaux.

En effet vous avez voté à 93,8 % pour les dossiers présentés et seulement 6,2 % contre certains dossiers dont notamment celui du budget, celui de l’opération d’accession à la propriété les Orchidées et les tarifs de locations des arènes aux clubs taurins.

Plus saisissant encore, si on analyse vos votes pendant la mandature : sur 749 questions, vous en avez approuvé 702, soit 93,73 % et voté contre 47, soit 6,27 %.

On ne peut pas dire que ce soit le reflet d’une forte opposition à la politique menée dans cette ville.

Oui, Monsieur le Maire, nous sommes fiers d’appartenir à cette majorité, et je terminerai en remerciant les services financiers de la ville ainsi que notre collègue Philippe PARASMO Adjoint délégué aux finances.

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Il me semble intéressant de vous insérer l'intervention de ma collègue Christine Gros adjointe au Maire.

Intervention de Madame Christine GROS Adjointe au Maire

Monsieur le Maire,

Monsieur le 1^er adjoint,

Mesdames et Messieurs les élus

A dire que : ce budget est une nouvelle fois maîtrisé et raisonnable. Il tient compte des engagements de la majorité, mais pas seulement, il fait face aux dépenses indispensables et incompressibles de la commune. Il conforte la poursuite des investissements en matière d’équipement de la ville et réagit efficacement aux politiques régionales et nationales qui impactent largement la commune et mettent en péril sa vitalité économique. En effet, dès cette saison, pour faire face au phénomène du train à 1 € l’enveloppe du personnel saisonnier est augmentée pour permettre des recrutements supplémentaires à la police municipale (6 personnel saisonniers supplémentaires) et le projet pour la sécurité de la ville par l’installation du système de vidéo- surveillance est poursuivi.

Nous assumons ces nouvelles charges induites par des décisions de politique socialiste, en votant ces dépenses plutôt que d’autres : NOUS SOUTENONS LA POPULATION.

Si certains projets sont quelques peu différés, nous le regrettons aussi et prenons nos responsabilités.

L’endettement brandis comme un épouvantail par le groupe d’opposition n’est qu’un argument démagogique pour induire en erreur les citoyens. Notre budget a largement les moyens de rembourser les emprunts contractés avec des recettes que nous nous employons à faire progresser chaque année.

OUI nous sommes fiers de ne pas augmenter les impôts, OUI nous sommes fier de ne pas faire peser sur nos concitoyens, en cette période de crise économique qui touche chacun d’entre nous, de ne pas faire peser les lourdes charges et investissements nécessaires au maintien de la qualité d’accueil de notre cité touristique.

Pour autant, nous ne sommes pas irresponsables et veillons à réduire chaque année un peu plus de notre endettement.

Nous adhérons totalement et sans réserve aux projets ambitieux mais maitrisés de l’Hôtel de Ville, de l’agrandissement de Carrefour 2000bientôt, la salle multifonctions, de l’aménagement des terrains autour du nouvel hôpital ainsi que du maintien dans le patrimoine municipal de l’ensemble des propriétés commerciales tel que la Résidence de Camargue et le Village Vacances .

Nous soutenons avec conviction la réalisation des projets d’habitat locatif et d’accession à la propriété pour les résidents du Grau du Roi. Les projets en cours et à venir, qui permettront à des prix contrôlés, aux jeunes et aux moins jeunes de s’installer enfin chez eux comme nous l’avons tous fait avant eux. Les arguments faussement « écolo » des membres de l’opposition pour contrer le projet du Boucanet, nous semblent bien légers et nous feraient sourire volontiers s’il ne s’agissait pas de l’avenir financier de candidats au logement.

Nous défendons donc ce budget et nous le voterons, convaincus de sa grande rigueur et de son énergie face aux coupes drastiques présentes et à venir dans les dotations et à l’augmentation des charges annoncées par le gouvernement socialiste.

Et pour finir, je voudrai remercier la responsable du service comptable Mme Chantal Malabave et de l’ensemble de ses collaborateurs pour le montage de leur premier budget (sans filet) et bien sûr mon collègue et méritant adjoint aux finances Philippe Parasmo.

Mes Chers Amis,

Voilà Philippe Bouvard, qui au seuil de sa vie n'hésite pas à dire ce qu'il pense ....!

Il est vrai qu'il a déjà eu moult contrôles fiscaux......

Je ne résiste pas à l'envie de vous faire diffuser cette lettre !

Deuxième lettre de Philippe Bouvard à François Hollande :

Je n'ai jamais fréquenté de pardis fiscaux. On chercherait en vain la plus petite niche chez moi depuis que j'ai cessé d'avoir des chiens !

Une seule fois, je me suis délocalisé dans le cadre la loi Pons à la coûteuse faveur d'un investissement hôtelier dans les Dom - Tom qui m'a fait perdre 100 % de ma mise.

A la distribution des bonus, des stocks options et des dividendes, j'ai toujours été oublié !

Mon casier judiciaire est vierge.

Mon courage est intact.

Je ne suis pas un damné de la terre. Mais je ne suis pas non plus un profiteur ou un esclavagiste.

Je ne suis protégé de personne, sauf du public auquel je dois la longueur de mon parcours.

J'ai mes opinions mais je n'ai jamais adhéré qu'au parti des amoureux de la France.

J'ai versé à la collectivité davantage que je n'ai reçu : pas un jour de chômage et une seule nuit d'hospitalisation en six décennies.

Je me situe sans honte mais sans fierté excessive dans cette classe moyenne qu'on souhaite faire disparaître en nivelant notre société par le bas.

Je refuse autant d'être culpabilisé par un politicien (qui voudrait que l'on prenne son inexpérience pour une normalité) que la France accorde sa confiance à un homme que l'Europe prive de la sienne et qui, bien qu'ambitionnant de devenir le gardien de la constitution ne paraît pas s'être préoccupé de la constitutionnalité de ses propositions.

Quant à moi, j'aurais nourri mes enfants, bâti des maisons, planté des arbres.

Mission accomplie.

Et vous Monsieur Hollande qu'avez vous fait ?

Sinon d'augmenter les impôts d'une classe moyenne pour favoriser les fénéants et les assistés de notre pays.

Et vous Monsieur Hollande, qu'avez vous fait si ce n'est des enfants dont vous n'avez jamais épousé les  deux mamans, même si l'une d'entre elles étaient Ministre de la famille ?, Etes vous un "homme normal"  Monsieur Hollande ?

Vous qui, du même coup, avez évité de payer l'IGF devenu par votre mentor l'ISF, en ne convolant pas, et ce malgré tous vos biens immobiliers et mobiliers....

Vous qui avez permis à vos compagnes de tooucher les allocs pour "femmes filles mères"  5 fois ,.... êtes vous un "bon français" Monsieur Hollande ?

Vous qui installez une maîtresse sur le trône,

Vous qui bafouez un homme dont les médias ne parlent jamais ni ne publient jamais la tête, et qui pourtant a donné son nom qui perdure , à votre maîtresse,

Vous qui ignorez les 3 enfants de ce même couple que vous avez brisé,.... êtes vous un "homme d'honneur" Monsieur Hollande?

Vous qui n'aviez jamais mis les pieds dans une entreprise, dans une usine, ni dans un ministère et qui en bravez tout le savoir faire et la pérennité....avez vous conscience que ce sont les Français qui paient votre formation professionnelle ?

..... Etes vous " un chef d'Etat" Monsieur Hollande ?

REACTIONS A CHAUD SUR L’ACTUALITE  LOCALE ET  NATIONALE

Mes Chers Amis je voulais réagir "à chaud " sur quelques thématiques qui me tenaient a coeur.

RAVI……. De la déclaration de Nicolas Sarkozy qui indique que s’il revenait ce n’était pas par envie Mais par devoir pour la France !

SIDERE…… par la déclaration du Ministre de la pêche, Monsieur Cuvillier Maire de Boulogne sur Mer, à propos de la pêche en méditerranée : « La bas il n’y  a que des barquettes qui calent quelques filets ». Je propose de l’inviter au prochain défi  Ports de Pêches en mai à Palavas pour qu’il puisse se rendre compte sur place de ce que c’est la pêche en méditerranée !

SATISFAIT….. du budget 2013 de la CCTC qui viendra, cette année soulager – par l’octroi de fonds de concours- le budget des communes !

CHAGRINE….. par le Président de Région Bourquin and co, qui entre 2009 et 2011 ont augmenté leurs indemnités de 5% ! Pas mal pour  une région qui détient le ruban de la pauvreté !! Pour info, les indemnités des adjoints du Grau du Roi ont augmenté de 0.39% dans le même intervalle!!

OUTRE ….. par le spectacle donné par les euros députés écologistes, brandissant des pancartes de remerciements,  suite au vote du projet de loi sur la réforme du règlement de la pêche de base de la politique commune de la pêche (PCP) qui doit entrer en vigueur en 2014. Bref …continuer  dans une politique de baisse des quotas de pêche contribue – une fois encore – à fragiliser un corps de métier déjà mis à mal !

INTERESSE…. par les propositions du Sénateur Fournier concernant la réforme des collectivités territoriales et de ses propositions de redécoupage de notre territoire qui l’amènerait aux portes de la 113 avec les communes d’Aimargues et du Cailar !

                  Avec le Sénateur Maire Jean Paul FOUNIER et Julien PLANTIER 

Alors à lundi prochain, si vous le voulez bien !

Amicalement, Léopod Rosso